projet RenaissEncre

Chronos


Règles du jeu :


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Reconstitue la frise chronologique !

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Bienvenue sur le Chronos RenaissEncre
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L’usage de l’encre est devenu un problème industriel depuis le XIXe siècle mais l’encre était utilisée bien avant.
Pour le comprendre, il va falloir reconstituer la frise chronologique.
Elle raconte l’évolution des encres et des matériaux d’il y a plus de 5 000 ans jusqu’à l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert.
Toutes les informations scientifiques sont à retrouver en-dessous de la grille, à côté des images.
Si tu as besoin d’aide, n’hésite pas à cliquer sur le bouton “Ooops ?”.

Carte mystère n°1 :

Cherche ici un support très ancien,
qui provient d’une plante qui pousse
le long du Nil, en Égypte.
Il servait comme matériau d’écriture !
L’exemplaire proposé parmi ces images daterait
d’entre 1185 et 1070 av. J.-C.
et est actuellement conservé à Paris,
au Musée du Louvre,
au département des Antiquités égyptiennes.

Carte mystère n°2 :

Cherche un autre support d’écriture,
apparu pendant l’Antiquité,
dans la ville de Pergame, en Turquie actuelle.
Ce matériau a beaucoup servi jusqu’au Moyen Âge,
les moines l’utilisaient pour y recopier les livres.
L’exemplaire proposé est une bible latine,
écrite entre 1240 et 1255.
Il est actuellement conservé à Paris,
à la Bibliothèque nationale de France.

Carte mystère n°3 :

Pars à la recherche d’une encre très ancienne,
apparue en Extrême-Orient,
il y a au moins 1 800 ans !
Ici, l’image est issue d’un manuscrit créé par
un fabricant d’encre et qui était destiné
à un empereur !
À l’intérieur se trouvent notes, poésies, dessins et calligraphies !
Ce livre est consultable sur internet.
L’original est conservé à la Bibliothèque nationale de France.

Carte mystère n°4 :

Ce document est conservé à Rome,
dans la bibliothèque de Saint-Louis-des-Français.
C’est un traité théologique écrit au
XVIIe siècle par un prêtre français
de passage à Rome.

Carte mystère n°5 :

Il est temps de chercher maintenant un matériau
que nous utilisons toujours aujourd’hui,
que ce soit pour écrire, dessiner ou gribouiller.
Ce matériau a été inventé en Chine, il y a environ 2 000 ans.
Pour arriver jusqu’à nous, il est passé par le Moyen-Orient,
avant que le secret de sa technique de fabrication n’arrive en Europe, au Moyen Âge.
Ici, nous montrons un exemplaire provenant d’Irak,
datant du Xe siècle, nommé Grande introduction à l’astrologie,
et qui se trouve aussi à la Bibliothèque nationale de France.

Carte mystère n°6 :

Nous avons vu des supports pour écrire ainsi que différents types d’encres,
mais une question demeure :
“quel instrument faut-il pour écrire avec de l’encre ?”
Ce que tu cherches a été utilisé à partir du Ve siècle
et a disparu à la fin du XIXe siècle,
quand un autre instrument a pris sa place…
L’image qui t’est proposée date de 1763
et s’intitule L’Art de l’écriture.

Carte mystère n°7 :

Entre 1440 et 1454,
l’apparition d’un incroyable procédé
va chambouler le monde de l’écriture et du livre.
Mais quel est-il ?
L’image que nous avons choisie
pour illustrer notre procédé a été produite vers 1530.
Elle provient d’un livre conservé à la Bibliothèque nationale de France.

Carte mystère n°8 :

À la Renaissance, la fabrication de l’encre
est décrite dans des livres scientifiques,
qui expliquent les recettes.
L’exemplaire qui a été choisi
est conservé à la Bibliothèque nationale de France.

Carte mystère n°9 :

Au début du XVIIe siècle
est publié le premier traité
portant exclusivement
sur la thématique de l’encre.
Ce livre est conservé à
la Bibliothèque Mazarine, à Paris.

Carte mystère n°10 :

Cette dernière carte est assez spéciale,
puisqu’elle représente la première
définition “officielle” du terme encre.
Le livre qui contient cette définition
est conservé à la Bibliothèque nationale de France.

Pssst ! Les informations scientifiques sont juste en-dessous !

Informations Scientifiques

Le papyrus et l’encre Egyptienne :

Les plus anciens papyrus datent du IIIe millénaire av. J.-C., et la plante pousse en abondance en Egypte, le long du Nil. Plus tardivement, il a été utilisé pour des textes grecs, latins, araméens et arabes (entre autres). Pour écrire, on utilise un calame. Selon M. Zerdoun, on a relevé des traces d’encre sur des poteries ou des tablettes de bois datant de la lère dynastie en Egypte (IVe millénaire avant J.-C.) […] nous n’avons d’autres renseignements que ceux fournis par l’analyse physico-chimique ».

Le parchemin :

Le parchemin a été mis au point vers le IIe siècle de notre ère et il a été utilisé pendant toute la période médiévale. Le nom du parchemin dérive de l’antique cité de Pergame, aujourd’hui sur le territoire de la Turquie. L’usage du parchemin décline à la fin du Moyen Âge : les livres imprimés qui apparaissent alors sont très majoritairement imprimés sur du papier.

L’encre chinoise :

On écrit en Chine depuis des temps très anciens, avec un stylet de bambou. Les chinois font remonter l’invention de l’encre à Tien-Chen qui vivait sous le règne de Houang-ti (2697- 2597 avant J.-C.) ».
Mais les premières boules d’encre remontent au IIIe siècle après J.-C.

L’encre métallo-gallique :

Très utilisée du Moyen-Âge au XXe siècle, cependant, la première mention d’encre métallo-gallique comprenant noix de galle, vitriol et gomme est le papyrus V de Leyde, dont la datation est estimée entre 250 et fin du IIIe siècle apr. J.-C. Une encre métallo gallique contient des éléments minéraux, métalliques ou végétaux. Elle est majoritaire dans le document montré.

Le papier :

On considère que le papier a été inventé en Chine, pendant la dynastie des Han (206 avant notre ère jusqu’à 220 de notre ère) et, plus précisément, vers le Ier siècle de notre ère. Transmise aux Arabes, la technique de fabrication du papier arrive en Europe au Moyen Âge.

La plume

La plume d’oie fut utilisée à partir du VIe siècle et disparaîtra à la fin du XIXe, quand le stylo à plume fut inventé.

Le procédé de l’imprimerie :

Entre 1440 et 1454, Johannes Gutemberg met au point l’imprimerie, un procédé qui permet la fabrication de nombreux exemplaires d’un même texte, bien plus facilement que par les copies manuscrites. Le premier livre imprimé est une Bible et les premiers livres sont nommées les incunables. L’imprimerie suppose une encre différente celle utilisée pour les manuscrits.

La documentation :

A la Renaissance, la fabrication de l’encre est décrite dans de nombreux traités, particulièrement dans les livres qui traitent des savoirs scientifiques pratiques et dans ceux qui traitent de l’écriture, de son histoire et de ses usages. La date retenue de 1558 correspond à l’une des premières éditions du Livre des Secrets, du Seigneur Alexis Piémontais.

Le Traité de Canepari :

En 1619, Pietro Maria Canepari publie le premier traité qui porte exclusivement sur la question de l’encre. Il évoque successivement les métaux et les minéraux, les encres noires puis les encres de couleur. Il parle même de l’encre utilisée pour les tatouages.

L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert :

Au XVIIIe siècle, l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert propose un panorama complet de ce qu’on sait sur les encres jusqu’à l’époque de la publication de l’ouvrage.