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Carota :

Canepari qui distingue deux espèces l’une jaune, l’autre plutôt rouge. Les deux espèces renvoient à Daucus Carota L.

Le phytonyme Carota renvoie à deux végétaux différents dans la littérature botanique de la Renaissance. Canepati mentionne explicitement les travaux de Rembert Dodoens et ceux de Pietro Andrea Mattioli dans le commentaire sur Dioscoride. La question est celle de la catégorie dans laquelle il faut ranger la carota. Rembert Dodoens en fait un membre de la famille des pastinacae, tandis que Mattioli s’oppose à cette classification et Canepari adopte plutôt ce point de vue.

Canepari explique que la carota dont il parle n’a pas d’utilité en médecine; il donne en revanche la recette de l’encre que l’on fabrique à partir de ce végétal : « quapropter ab ea eliciendus est. Iccirco capiatur pars atra ipsius carotae, tenuissimeque incidatur, et aceto acerrimo obruatur cum modico aluminis rochae, mox igni exponatur, ut bulliat, euoparandoque decrescat donec remaneat quarta pars, tunc ab igne deponatur, et frigefactum coletur, inde colatum omittatur inspissari, exiccarique ex se; ita enim constituetur massa coloris pauonacei, quam mollire oportet, mox iterum molendo soluere cum aqua gummata, tandem coletur, et perfectum erit atramentum scriptorium pauonaceum pro usu miniandi, scribendique idoneum » (p. 202).

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